lundi 11 février 2019

Réponse à M. Mohammed Aloui

Bonjour monsieur Aloui, vous me pardonnerez de vous répondre ici plutôt que sur Twitter considérant que ma réponse à votre question nécessite plus de 240 caractères.


J'aimerais commencer en vous disant que mon tweet ne s'adressait pas à vous mais bien à mme @sonia23dr . Pour être honnête, avant de publier le mien j'avais rapidement survolé le votre sans lire la capture d'écran que vous avez publié. C'est bel et bien le tweet de mme @sonia23dr qui m'a interpellé.
Pour les fins de la discussion, puisque vous me demandez de commenter ''les faits évoqués'' (sans préciser les quels) je vais commenter les choses à partir du début, soit votre tweet contenant les captures d'écran, ensuite celui de mme @sonia23dr et je conclurai en parlant du mien.


Commençons avec les captures d'écran:
Je n'ai pas fait de recherche pour retrouver l'intégralité de cette conversation. La première chose que je remarque c'est qu'il manque le début qui possiblement pourrait remettre les choses dans leur contexte.
Après relecture, je constate qu'il semble y avoir une discussion dans laquelle certains émettent des opinions qui peuvent être discutés et que d'autres, peut-être des trolls, alimentent le fil avec des inepties.
Je dois avouer qu'il m'est très difficile d'identifier du contenu haineux ou xénophobe dans leur propos comme vous le suggérez pour soutenir l'affirmation de votre tweet. À la limite je peux identifier du mépris, de la généralisation mais rien d'haineux ou xénophobe.
En fait vous devrez publier des captures d'écran beaucoup plus percutantes pour soutenir la véracité de votre tweet. Malheureusement, vous n'aurez certainement pas de difficulté à en trouver; exactement comme je n'aurais pas de difficulté à trouver des propos tout aussi percutants provenant de musulmans à l'égard des Québécois, l'intolérance n'a pas de frontière.
Là où je vous rejoins, c'est que dans les deux cas, lorsque ça dépasse les bornes et que ça devient réellement haineux il est pertinent de dénoncer et d'argumenter contre ce genre de discours.

Pour les fins de la discussion, si je m'attarde uniquement à votre tweet, voilà ce que j'en pense:
Je n'ai pas fait d'étude quantitative et qualitative sur le sujet. Peut-être que la haine et la xénophobie se sont décomplexées avec l'arrivée au pouvoir d'un gouvernement CAQiste. Peut-être que ce qui se disait dans l'ombre à l'époque Libérale se dit maintenant en plein jour.
Mais la haine et la xénophobie sont-elles plus intenses, plus répendues? Ça j'en doute.
Est-ce une bonne chose que certaines langues se délient suite au changement de gouvernement?
Je crois que oui, je pense que tous et chacun ont le droit de s'exprimer sur les enjeux publics et que même les propos qui peuvent être offensants méritent d'être entendus. Ne serais-ce que pour mesurer l'étendu des choses.
Pour conclure ce point, j'ajouterai simplement que je préfère un régime CAQiste où il est permis d'aller sur la place publique pour s'exprimer plutôt que le régime Libéral gauchiste où le premier ministre va sur les ondes de la télévision d'État pour menacer la population de sanctions en cas de délit d'opinion.

Ce qui m'amène au tweet de mme @sonia23dr , celui qui avait capté mon attention et qui m'a fait réagir:

Ma réponse en est une d'opposition à la manière gauchiste d'occuper l'espace public. C'est à dire en dénaturant les mots pour les rendre infréquentables et pour contrôler l'expression de la pensée. Ensuite la technique consiste à  apposer ces mots comme des étiquettes sur ceux et celles qui ne sont pas du même avis qu'eux.
Dans ce cas ci allons y mot à mot.

Populisme: Ce mot réfère à quelques définitions et la gauche emploi ce mot sans jamais en définir les termes. Parlent-ils de ''l'attitude politique consistant à se réclamer du peuple, de ses aspirations profondes, de sa défense contre les divers torts qui lui sont fait.'' ? Ce qui est tout à fait normal en démocratie; malgré le fait que nous n'y soyons plus habitué car depuis trop longtemps nos gouvernements travaillent pour les intérêts de puissances plus ou moins obscures en oppositions aux intérêts du peuple.
Ou font-ils référence à ''l'idéologie et mouvement politique des années 1870, en Russie, préconisant une voie spécifique vers le socialisme'' ? Si c'est le cas je trouve cela un peu plus inquiétant car l'histoire est témoin du nombre de morts que peut laisser dans son sillon le socialisme.

Fascisme: J'ai remarqué depuis l'arrivée au pouvoir de D.Trump que ce mot est devenu le plus galvaudé de tous les concepts utilisés dans le discours politique. J'ai aussi remarqué que les gens qui collent cette étiquette négative à leurs interlocuteurs sont dans la plupart des cas incapables de produire une définition sensiblement complète du concept qu'ils utilisent pour discréditer l'autre.
Dans les meilleurs des cas, ils ont réussi à assimiler en partie la définition de ''fascisme'' que l'on trouve sur Wikipédia et utilisent le mot à outrance sans tenir compte de la véritable essence du mot.
Pointez moi un fasciste et nous analyserons sa pensée politique pour déterminer si il en est un réellement. Dans le cas contraire, que mme @sonia23dr garde ses étiquettes dans son tiroir.

Totalitarisme: Ce mot mérite un débat à lui seul. Il serait intéressant de mettre dans la balance le caractère totalitaire des gens de droite selon mme @sonia23dr et le caractère totalitaire des gens de gauche. Si la balance doit pencher d'un côté je suis prêt à parier gros que ce sera du côté gauche.

Anti-immigration: Est-il possible aujourd'hui d'avoir un débat de fond sur les biens faits, les inconvénients et la pseudo-nécessité de l'immigration sans que ceux qui sont contre se voient interdits de parole par la gauche qui les aura préalablement étiquetés de fascistes, racistes, xénophobes?
Il n'y a que les sociétés totalitaires qui interdisent les points de vue diamétralement opposés au discours ''dominant''.

Voilà monsieur Aloui mes précisions au sujet de ma ''déclaration solennelle''.
Je crois à la lumière de ces clarifications que vous soyez en mesure de comprendre la nature de mon tweet.

Je suis sincèrement ouvert à en discuter plus longuement avec vous.










 



''Mohammed Aloui @MohammedAloui04                   
M.Vaillancourt, une fois votre déclaration solennelle dite est reçue; pourriez vous nous éclairer et commenter les faits évoqués (aussi ceux sortis de votre chapeau sexisme, nationalisme,...) dans mon tweet...nous essayerons par la suite de dialoguer...''

dimanche 25 février 2018

La pauvreté , un cercle qui se brise



Hier j'ai entamé une discussion sur Twitter avec monsieur Christian Montmarquette ,un militant respectable et bien de vue de Québec Solidaire. 
Twitter ne permet pas d'échanger en profondeur et de développer une idée alors je répond sur ce blogue pour éviter de couper les coins ronds.

Voici la conversation:

 
 
 
Premièrement, avec tous les programmes sociaux et incitatifs à l'emploi que nous avons au Québec autres que l'Assistance Sociale , une personne sans contrainte à l'emploi qui passe des décennies sur l'Aide Sociale fait un choix.

 
Deuxièmement, ce premier Tweet ouvre la porte à un long débat sémantique concernant l'utilisation des expressions ''pacifistes'' et ''violence économique''.
 
Affirmer que les contribuables, via l'État, font acte de violence envers les Assistés Sociaux en leur donnant un montant X d'argent ne fait pas de sens. C'est au contraire un acte de charité et de solidarité.
 
Est-ce qu'une personne sans contrainte à l'emploi est pauvre avec un revenu de 600$/mois ? Oui elle est pauvre.
 
Est-ce que l'Aide Sociale est une façon de vivre? Non, c'est une aide de dernier recours qui se veut temporaire et non permanente. Y avoir recours pendant des décennies est un choix.
 
Une personne seule avec des contraintes majeures à l'emploi reçoit 960$/mois.
Cette personne est-elle pauvre? Oui.
Pouvons-nous être plus généreux à son égard? Puisque sa condition de santé n'est pas un choix je pense que Oui nous devrions être plus généreux à son égard.
 




Donner de l'argent à une personne c'est de la charité, de la solidarité.

Prendre de l'argent à une personne via la contrainte et la coercition des lois de l'impôt c'est un acte qui correspond d'avantage à la définition de la violence. Mais bon, on est pas là pour s'enfarger dans les fleurs du tapis.

 La pauvreté n'est pas un état de nature, c'est ne pas parce qu'on naît pauvre que nous allons mourir pauvre. La richesse et la classe sociale d'une personne varient dans le temps en fonction de plusieurs facteurs. Une personne peut faire parti du 1% une année et se retrouver dans la classe moyenne ou pauvre l'année suivante. Aussi, une personne peut être pauvre et augmenter son pouvoir d'achat au fil du temps. La très grande majorité des facteurs qui expliquent cette mobilité de classes sociales et la fluctuation des revenus d'une personne sont des choix personnels.

La raison pour laquelle les gens pauvres restent pauvres de façon permanente ce n'est pas parce qu'ils n'ont pas assez d'argent, c'est parce qu'ils sont nuls avec l'argent: ils refusent de jouer le jeu de l'économie soit la production et l'accumulation de richesse.
Nous pouvons donner du poisson à une personne pendant toute sa vie, mais si nous voulons réellement l'aider nous devrions lui apprendre à pêcher.

Selon un organisme à but non lucratif de gauche, le Brooklyn Institute il existe trois règles simples à respecter pour ne pas être pauvre toute sa vie, trois règles qui relèvent d'un choix personnel et non des contraintes de la société. Toute personne qui choisi de respecter ces trois règles se sortira elle même de la pauvreté.

1- Soit dans un couple stable et durable avant de faire des enfants:

La pilule contraceptive est gratuite si tu es assurée par la RAMQ.
Tu peux avoir 30 condoms pour 13$ chez WalMart. Si tes dépenses en  condoms t'appauvrissent, accouple toi un peu moins, travaille et étudie un peu plus.

2- Étudie et termine ton secondaire:

Oui ça demande un effort, c'est pas toujours facile, mais c'est gratuit alors met les bouchées doubles et persévère.

3- Trouve toi un emploi:

En travaillant, même au salaire minimum, tu feras 1070$ net de plus par mois qu'une personne sur l'Assistance Sociale.
Tu trouves que c'est mal payé, tu penses que tu vaux plus: Travaille fort, mérite des promotions.
Tu veux aller plus loin dans la vie: demande à Emploi Québec de te payer un DEP et de te donner un salaire pour étudier, au bout d'un an et demi tu auras alors un métier et un meilleur salaire.

En sachant cela, une personne sans contrainte à l'emploi qui passe des décennie sur l'Assistance Sociale ne fait peut être pas le choix conscient de vivre de l'Assistance Sociale. Par contre, si elle fait les bons choix conscients durant sa jeunesse elle n'aura pas besoin de l'Assistance Sociale.

Un Assisté Social sans contrainte à l'emploi qui est rejeté par le marché de l'emploi ne peut pas mettre la faute sur le dos des employeurs. Il doit se regarder dans le miroir et investir temps et effort sur lui même pour être en mesure d'offrir quelque chose de positif au marché de l'emploi.



L'État et les entreprises ne maintiennent pas délibérément les individus dans la pauvreté. Au contraire, l'État encourage et supporte toute personne qui désire s'instruire et augmenter son niveau de vie, surtout les personnes issues de milieux pauvres.
Les travailleurs et les entrepreneurs récoltent ce qu'ils sèment.
Un travailleur qualifié qui a du cœur au ventre n'est pas pauvre.

Le blogue auquel nous réfère M. Montmarquette est intéressant. Il fait allusion aux 3 règles que j'ai énuméré. Si Fatima avait fait le choix de respecter les trois règles décrites, elle ne tenterait pas d'élever deux enfants en travaillant au salaire minimum.
Mais telle est la condition actuelle de Fatima due à ses choix passés. La société est-elle responsable des choix de Fatima? Non, mais nous lui donnons quand même un coup de main via la fiscalité et les allocations familiales. Comment pouvons-nous l'aider d'avantage? Déshabiller Paul pour habiller Fatima?

 Devons-nous augmenter drastiquement le salaire minimum?

Regardons ce qui s'est passé en Ontario le premier janvier dernier. Le salaire minimum a augmenté de 20,69% pour s'établir à 14$/h.
Résultats: une perte nette de 50 900 emplois en un seul mois. La plus importante perte d'emplois depuis la crise financière de 2008.
Fatima serait elle plus avancée avec l'Assurance Emploi qui couvrirait 55% de son salaire durant 45 semaines?

Aussi, le blogue auquel nous réfère M. Montmarquette fait référence à une publication du Centre d’Étude sur la Pauvreté et l’Exclusion sans toutefois la citer.
J'ai retrouvé cette publication https://www.mess.gouv.qc.ca/publications/pdf/CEPE_Cout_pauvrete.pdf

Oui la pauvreté a un cout pour la société.
Mais, affirmer que la pauvreté coute 17 milliards au Québec est fallacieux.
La méthodologie et les chiffres hypothétiquement estimés de cette pseudo-étude ne tiennent pas la route pour une personne qui a la moindre notion en méthodes quantitatives.

En Conclusion:

La pauvreté a toujours existé et existera toujours. Prendre d'avantage d'argent à la classe moyenne et aux riches pour la redonner directement aux pauvres ne brisera jamais le cercle vicieux de la pauvreté.
''Non je crois que la façon la plus sûre de tuer un homme
C'est de l'empêcher de travailler en lui donnant de l'argent''

                                                          - Félix Leclerc

Dans une société libre nous avons la chance de pouvoir choisir. Choisir entre stagner ou progresser. Choisir entre se prendre en mains ou attendre la sympathie des autres. Choisir entre développer son potentiel ou s'apitoyer sur son sors.
C'est pourquoi je suis d'accord à ce que l'État dépense massivement en éducation et règle les lacunes du système actuel. L'éducation et la seule et unique clé pour lutter contre la pauvreté.
Cependant, nous pouvons amener un cheval à l'abreuvoir, mais nous ne pouvons pas le forcer à boire.

Je pense qu'en tant que société nous devons avoir d'avantage de compassion et manifester d'avantage de solidarité envers ceux et celles parmi nous qui n'ont pas la capacité de faire ces choix (ceux et celles qui ont de réelles contraintes physiques ou mentales à l'emploi).

Nous devons aussi respecter ceux qui font les mauvais choix au cours de leur vie. Ils ont librement choisi, maintenant laissons les librement assumer seuls les conséquences de leurs choix.
Pour un Assisté Social sans contrainte à l'emploi il n'est jamais trop tard pour réviser ses choix.
C'est ça la véritable justice.










mardi 6 septembre 2016

Le 7 septembre 2016 est la date limite pour devenir membre du Parti Québécois et avoir le droit de vote à la course à la chefferie. Au cours des quinze dernières années j'ai milité au sein de ce parti et j'ai toujours été un membre en règle. Ma carte de membre est échue depuis Mars 2016 et je n'ai pas l'intention de renouveler mon adhésion. Laissez moi vous expliquer pourquoi j'ai décidé de ne pas voter à cette course à la chefferie.

Ma raison principale est fort simple: La députation et l'establishment du Parti Québécois ne veulent pas réaliser l'indépendance du Québec. La preuve est que tout ce beau monde appuient majoritairement Alexandre Cloutier; le Justin Trudeau du Québec, la coquille la plus vide de la course. Ce qu'ils veulent c'est gouverner une province et je ne peux pas me rallier à cet objectif.

Martine Ouellet est la seule candidate qui a la détermination et l'objectif de réaliser la souveraineté du Québec. Je lui souhaite la victoire. Mais à quoi bon voter pour elle? Son programme est ambitieux mais elle manquera de temps pour le mettre en œuvre avant la prochaine élection. Les libéraux n'auront même pas besoin de lui faire opposition, l'establishment et les députés carriéristes du PQ s'en chargeront.

Tout parti naissant devrait à mon avis inscrire dans ses statuts une clause prévoyant qu’il disparaîtra au bout d’un certain temps. Une génération? Guère davantage, ou sinon, peu importe les chirurgies plastiques qui prétendent lui refaire une beauté, ce ne sera plus un jour qu’une vieillerie encombrant le paysage politique et empêchant l’avenir de percer. » René Lévesque, Attendez que je me rappelle..., 1987

Ti-Poil avait très probablement raison!

vendredi 27 mai 2016

Uber, Taxi: mécanique et sécurité

Pour ceux et celles d'entre vous qui n'êtes pas au courant, oui je suis diplômé en science politique, mais ce qui met du pain sur ma table et paye mes factures c'est mon métier de mécanicien automobile.

Le dossier Uber ne m'interpellait pas jusqu'à aujourd'hui. Mais cet après-midi j'ai eu l'occasion de faire un changement d'huile et une inspection sur une voiture appartenant à un chauffeur Uber. Un fier chauffeur d'Uber: une vrai grande gueule prêchant pour sa paroisse.

De par ma profession, j'inspecte et je répare régulièrement des voitures Taxis en vue de leurs inspections obligatoires à la SAAQ et je peux vous affirmer ceci: Un taxi conduit par un Haïtien radin est 100 fois plus sécuritaire qu'un Uber conduit par un québécois qui veut arrondir ses fins de mois.

Le chauffeur de taxi doit faire certifier son véhicule sur une base très régulière (quelques fois par année). Un chauffeur d'Uber peut conduire n'importe quelle poubelle et vous embarquer sans se soucier de votre sécurité.

Bref, le véhicule Uber que j'ai inspecté cet après midi avait 4 amortisseurs finis-finis et 2 biellettes de stabilités finies-finies en arrière (Link-Kit). Bref un véhicule qui fait du transport de personnes avec une suspensions non-confortable et surtout non-sécuritaire.
Véhicule personnel vous me direz. Bref c'est ce que le chauffeur Uber disait: ''c'est pas ma vraie job, j'ai 3 jobs  mais je fais en moyenne 50 transports Uber par jour.''  Je sais pas pour vous, mais moi j'ai une seule job et j'ai vachement pas le temps de faire 50 transports Uber par jour.

C'est à ce moment que j'ai compris que ces fameux travailleurs ''autonomes'' à temps partiels, et bien finalement c'est juste des petits crosseurs qui veulent jouer dans une industrie sans en suivre les règles. On paye pas de taxes, Uber paye pas d'impôts, on a pas d'assurances commerciales et on a des véhicules non-règlementés et non-sécuritaires. Désolé les petits chauffeurs d'Uber, tenez le discours le plus séduisant que vous puissiez imaginer, dans mon cœur votre cause est perdue. Je préfère endurer un chauffeur Arabe qui parle avec sa femme au cellulaire-main-libre que d'encourager un petit crosseur qui vole le pain sur la table d'honnêtes travailleurs et qui paye ses impôts au Paradis.

jeudi 18 février 2016

Miville-Dechêne donne raison à Martineau

Vincent Fortier du Huffington Post a réalise la semaine dernière une entrevue avec Julie Miville-Dechêne, présidente du Conseil du Statut de la Femme du Québec. Il en a résulté un article et un vidéo. http://quebec.huffingtonpost.ca/2016/02/11/les-hommes-doivent-porter-le-discours-feministe-dit-julie-miville-dechene_n_9207692.html

L'article est bien écrit et fait du sens. Cependant, les propos tenus par Mme Miville-Dechêne dans le vidéo méritent une réponse. Les absurdités qu'elle énonce doivent être dénoncées si non questionnées.
Ici je ne veux pas faire une thèse sur le féminisme, je veux seulement m'attarder à ce que madame déclare dans la vidéo car le lexique qu'elle utilise est époustouflant.

Prenons les déclarations de Mme Miville-Dechêne et servons-nous de notre tête.

'' Un homme doit s'assurer du consentement de la femme avec qui il a une relation sexuelle et quand elle ne veut pas, même si elle ne le dit pas, quand il n'y a pas de consentement explicite et bien ça peut être une agression sexuelle.''

Est-ce que les femmes sont égales aux hommes? Si elles ont les mêmes droits pourquoi n'ont-elles pas les mêmes devoirs? Une personne qui prône réellement l'égalité n'aurait-t-elle pas dû dire: Une personne doit s'assurer du consentement de son ou sa partenaire...? Selon Mme Miville-Dechêne, une femme n'a même pas la responsabilité de donner ou de retirer son consentement, c'est la job de l'homme. Pour y parvenir elle suggère aux homme de poser la question afin d'avoir une réponse verbale. Messieurs, ne vous laissez pas prendre au piège, une femme qui prend l'initiative de vous enlacer tout en vous caressant l'entre jambes n'est pas nécessairement consentante. Aussi, puisque le consentement peut être retiré à tout moment mais que ce n'est pas la responsabilité de la femme de vous le dire, je vous suggère de poser la question à tout les 3-4 coups de bassin si vous êtes sur le dessus, à tout les 5-6 coups si vous êtes en levrette et à tout les 10 coups si elle vous chevauche. Surtout évitez le sexe oral car trop difficile d'avoir une réponse claire lorsque madame a votre engin en bouche.

'' On dirait que les hommes qui ne sont pas eux mêmes portés à être violents ne sentent pas que c'est leur responsabilité de convaincre les autres de changer d'attitude.''

Ici je dois demander: Qui sont ''les autres'' ? Si je considère que je ne suis pas un homme porté à être violent, SVP Mme Miville-Dechêne expliquez moi comment identifier dans mon entourage les méchants hommes qui auraient une ''attitude'' violente envers les femmes. Car on parle ici d'attitude et non pas de comportements.
Sur quelle planète vit Mme Miville-Dechêne? Croit-elle qu'un gars qui violente sa conjointe ou qui commet des agressions sexuelles s'en vante auprès des hommes qui ne sont pas portés à être violents? Les violeurs, communément appelés ''osti de vidanges'' par la très très grande majorité des hommes, ont cette fâcheuse tendance à s'exprimer sur le sujet uniquement entre ordures. Donnez nous quelques indices madame que l'on puisse identifier et faire l'éducation de ces rebuts. Aussi, donnez nous une piste sur la façon de faire changer d'attitude un gars qui s'exprime grâce à la violence physique ou sexuelle. Quel discours devons-nous lui servir? Est-ce qu'entre Hommes on a la permission des femmes d'utiliser la bonne vieille pédagogie de la tape sur la gueule ou Est-ce trop viril pour notre société matriarcale?

'' Moi il me semble que si il y avait un grand nombre de femmes qui justement avaient des comportements inacceptables, il me semble que j'essaierais de changer ces comportements là.''

Est-ce que Mme Miville-Dechêne est en train de nous annoncer que le Conseil du Statut de la Femme va mettre sur pied une campagne de sensibilisation auprès des femmes afin de les informer que ce n'est pas correcte d'être la complice silencieuse du conjoint incestueux? À quand la conférence qui expliquera aux mères que de protéger un fils qui abuse de sa petite sœur afin de sauver l'honneur de la famille c'est aussi un crime?
Allez-vous dénoncer le double standard qui existe entre les sexes quand on aborde le sujet des agressions sexuelles? Que pensez-vous d'une humoriste genre Amy Schumer qui fait carrière avec des monologues dans lesquels elle décrit ses méthodes favorites pour soûler les hommes et les violer?
Et la on parle seulement de ''comportements inacceptables'', faudrait surtout pas parler aux femmes de prévention. Prendre en main sa propre sécurité ce n'est pas l'affaire des femmes, que les hommes apprennent à se contrôler un point c'est tout.

'' C'est comme si il y avait une espèce de dissociation entre les hommes qui ne sont pas violents et qui ne voient pas leurs responsabilités dans l'idée de changer ces jeunes garçons parce que c'est vraiment jeune qui faut changer les jeunes garçons''

Cette phrase est sublime au niveau du langage. L'idée de base de Mme Miville-Dechêne repose sur un extraordinaire amalgame: hommes et garçons du fait qu'ils partagent un point commun, celui d'avoir un pénis fait en sorte que tous sont violents (ou violeurs). Madame, en toute logique je ne peux pas me dissocier d'un tout ou d'un ensemble auquel que je n'appartiens pas.
Quand vous dîtes '' de changer ces jeunes garçons'' vous insinuez directement qu'à la naissance, dans l'état de nature les garçons sont violents et sont des prédateurs sexuels. Dans la même phrase vous utilisez deux fois le mot changer, cela implique une logique qui semble vous échapper. Si vous voulez m'embarquer dans votre démarche, SVP ne supposez pas d'entré de jeu ce que vous affirmez indirectement. Je suis le premier à accepter mon rôle d'éducation et de sensibilisation contre la violence et les viols. Cependant le rôle des hommes ne se limite pas à instruire les garçons uniquement, les filles aussi doivent être sensibilisées et ce rôle que vous voulez dédier aux hommes appartient aussi aux femmes. Quand vous serez rendu à cette égalité Mme Miville-Dechêne nous pourrons hommes et femmes être partenaires dans la prévention et l'éducation sur le sujet.

La même logique s'applique quand vous dîtes:

'' Moi je pense qu'il faut des modèles comme KORIASS qui montrent aux jeunes de 12-13-14ans qu'il y a d'autre façons d'agir avec les femmes.''

Toujours avec le même raisonnement, Mme Miville-Dechêne sous-entend que la majorité des jeunes adolescents se comportent mal avec les femmes et que KORIASS est l'exception qui confirme la règle. Mais au fond je comprend pourquoi cette ancienne journaliste de Radio-Canada utilise ce langage et ce lexique. Parce que tout son discours repose sur un mythe, celui de la Culture du Viol au Québec.

Bref, si les femmes veulent vraiment que les hommes portent le discours féministe j'ai quelques suggestions à leur faire. Premièrement si vous voulez que les hommes considèrent les femmes comme leurs égales, comportez-vous de la sorte et prenez les responsabilités qui viennent avec vos privilèges. Deuxièmement, modernisez le contenu et le contenant de votre discours, même les femmes en bas de 35 ans ne se reconnaissent pas du tout dans ce féminisme à la tête blanche qui monopolise le discours au Québec. Troisièmement arrêtez de considérer les hommes qui réfléchissent et qui argumentent sur la question comme des ennemis jurés rétrogrades qu'il faut censurer. Arrêtez de penser que pour être politiquement correcte les hommes ont envie de diffuser de la propagande erronée comme l'a fait KORIASS à Tout le Monde en Parle. Les hommes ont très hâte que les Suffragettes arrivent en 2016. Que les femmes assument un leadership cohérent et moderne en ce qui a trait aux revendications féminines et les hommes prendront plaisir à contribuer à l'avancement de la société.

Être victime d'abus sexuels, que l'on soit femme ou homme le problème est le même et dans les deux cas c'est inacceptable.

dimanche 7 février 2016

Mme Robert, au Québec, la Culture du viol n'existe pas.

D'entrée de jeu je vous l'affirme et vous le confirme: je ne suis pas féministe, je suis humaniste.

Ce soir, Tout Le Monde En Parle a diffusé une émission au contenu hautement féministe. Ce qui m'a valu un bref échange courtois avec Mme Jocelyne Robert, sexologue émérite et féministe dans l'âme.

Nos quelques tweets ont tourné au tour du sujet de la ''culture du viol'', phénomène corroboré par Koriass sur le plateau de l'émission. Mme Robert m'a fait parvenir un texte qu'elle a publié sur le sujet: http://jocelynerobert.com/2013/04/17/oui-nous-vivons-dans-une-culture-du-viol/ .
Il y a aussi le texte de Koriass dans Urbania http://urbania.ca/210104/je-connais-une-fille/

Bref, je souhaite répondre aux féministes (femmes ou hommes) qui font fi de la logique et des faits.

Mon affirmation: La culture du viol n'existe pas au Québec, foutez moi la paix!

Quand on utilise des mots, il faut savoir ce qu'ils veulent dire.

Parlons de Culture, que sont la culture et le culte, deux mots de même racine qui se complètent dans la langue?

Culture:  1- Ensemble des structures sociales et des manifestations intellectuelles qui définissent un groupe, une société par rapport à une autre. Produite et diffusée à l'intérieur de l'ensemble du public par les moyens de communication de masse. 2-Ensemble des connaissances acquises dans un ou plusieurs domaines.

Culte: Vénération, attachement porté à qqch. Admiration et approbation systématique.

Avons nous au Québec des institutions, un système et un discours qui promeuvent le viol? NON

Nos institutions font en sorte que le viol est illégal, il n'existe pas de structure vouée à la perpétration de viols (exception qui confirme la règle: les églises catholiques) et il n'existe pas d'écrit socialement accepté qui fasse la promotion du viol.
En fait, moralement parlant, les habitants du Québec, hommes et femmes dénoncent et s'opposent en très grande majorité au concept de viol. Trouvez moi une seule personne dans la Belle Province qui ait le courage de faire l'apologie du viol sur la place publique. Si cette personne existe elle sera rapidement lapidée sur la place publique.

Mme Robert énonce dans son texte une série de cas les plus tristes les uns que les autres. Des cas véridiques certes, mais contrairement à ce que l'auteure pense, ce sont des cas anecdotiques. Des anecdotes déplorables, frustrantes et condamnables. Cependant, la liste de faits énumérés pour illustrer la ''culture du viol'' ne tiennent pas la route.

Allons-y point par point et déconstruisons le concept de ''culture du viol''.

''Moins de la moitié des agressions sexuelles sont rapportées''
Statistique sortie de nul part, impossible à prouver vu l'absence de source crédible.

''Seulement 3% des hommes et garçons qui commettent des agressions sexuelles passent ne serait-ce qu’un jour en prison''
Mme Robert parle des USA. Avez-vous la moindre notion de ce qu'est la justice universelle dans un système de droit qui se respecte: Innocent jusqu'à preuve du contraire. Avec la science d'aujourd'hui, un viol ça se prouve hors de tout doute raisonnable et les juges ne font pas parti d'une conspiration visant à absoudre les violeurs.

''Le GHB (drogue du viol) est en nette hausse et propension sur les campus et dans les bars. Les signalements à cet égard ont doublé durant les derniers mois et ce, malgré que les traces de cette substance s’effacent après quelques heures dans l’organisme''
Oui cette drogue coute de moins en moins cher et est de plus en plus accessible sur le MARCHÉ NOIR. Certains couples l'utilise de plein gré pour diminuer les inhibitions. Oui certains trous de culs se servent de cette drogue pour commettre leurs crimes odieux sans impunités. La majorité des hommes non-violeurs sont-ils responsables de cette manigance? Encouragent-ils ce procédé? Non.

''La popularité du GHB montre bien que le viol ne survient pas « spontanément" comme le prétendent certains et qu’il est, est au contraire, planifié et organisé.''
Oui les vidanges de violeurs ont la capacité de préméditer leur crime. La capacité de préméditation d'un crime fait-elle en sorte que le crime soit acceptable pour la société?

''Le nombre d’agressions sexuelles signalées n’a pas diminué sur les campus collégiaux et universitaires au cours des 20 dernières années.''
Encore une ''statistique'' américaine qui ne vaut rien au Québec. Mais admettons que oui. Le fait que le nombre d'agression sexuelles signalées n'a pas diminué, cela fait-il en sorte que la société admette
et facilite ce geste sans impunité?

''L’hostilité prévaut encore bien souvent à l’égard des victimes et les justificatifs abondent du côté des agresseurs.'' De quelle hostilité parlez-vous Mme Robert? Deux trois mon-oncles comme Réjean Tremblay qui défendent Marcel Aubut ne font pas de l'ensemble de la société des moutons qui persécutent les victimes tout en valorisant les agresseurs.

''Il y aurait 2 à 8% de faux signalements d’agressions sexuelles sur les campus alors les étudiants pensent que 50 % des plaintes pour viol sont fausses  (ÉU)''
Encore une ''statistique'' américaine. Mais peu importe. Si il y a de 2à8% de fausses accusations d'agressions sexuelles, est-il normal pour le commun des mortel de se dire: attendons un semblant de preuve avant de condamner un ''innocent''. N'Est-ce pas la base de la logique en matière de droit et de justice. Rien à foutre de l'opinion des étudiants, qu'en disent les juges et jurys?

''La plupart des images et scènes sexuelles en libre circulation, et surtout dans la pornographie sur Internet, mettent en scène des femmes et jeunes filles qui subissent cette violence et semblent s’en délecter ( agressions, agressions de groupe… ) ou « au mieux », qui sont des choses, objets sexuels instrumentalisés''  La phrase est lourde: ''mettent en scène des femmes et jeunes filles qui subissent cette violence et semblent s'en délecter.'' Qui subissent quelle violence? Quels sites pornographiques consultez-vous Mme Robert pour y voir des femmes violées à l'écran. De quelle violence nous parlez-vous au juste? Moi qui pensait qu'une des vertus du féminisme était de laisser les femmes disposer de leurs corps librement. N'Est-ce pas le cas lorsqu'une femme signe un contrat avant de performer devant la caméra?

''C’est à ces images que les enfants et les adolescents se réfèrent, à un âge où ils ont aussi malléables que de la cire chaude, pour assouvir leur légitime curiosité sexuelle'' J'ai fait mon éducation sexuelle avec Bleu Nuit et le catalogue Sears section brassières, cependant, si j'avais 14 ans aujourd'hui et que je passais au travers ma puberté grâce à internet: dans la pornographie que je visionnerais je verrais des femmes très, même trop cochonnes pour la vrai vie. Oui cela serait un handicap dans ma conception des relations sexuelles. Mais cela ne ferait pas de moi un violeur. Cela ferait de moi un adolescent frustré de ne jamais rencontrer de nymphomanes aussi fameuses que sur YouPorn. La pornographie influencerait une partie de mon jugement sexuel, mais la pornographie ne ferait pas en sorte que je devienne un prédateur, la porn n'est pas un système qui met en valeur les relations sexuelles non-consentantes.

''Il se vend sur Amazon des jeux « simulateurs de viol »''. Oui et....? En tant que sexologue, Mme Robert vous devez savoir que la simulation de viol est l'un des fantasme les plus populaire chez les femmes. La simulation de cet acte entre deux adultes consentants est-elle immorale et condamnable?
Il y a des millions de femmes sur la planète qui ont lu Fifty Shades of Grey , la chatte tellement mouillée qu'il leur suffisait de se glisser le doigt dans la fente pour tourner avec les pages du livre avec facilité. Cela fait-il de ces millions de femmes des complices de la ''culture du viol'' ?

''De plus en plus de firmes et marques ( esthétique, vêtements, parfum, coiffure, chaussures) mettent en scène des scénarios publicitaires, à peine voilés, d’agression sexuelle'' Nommez moi deux marques de commerce SVP. Voulez-vous qu'on parle des publicités où les hommes ne sont que des objets insignifiants aussi?

''La violence et l’exploitation sexuelles sont devenues des  dispositifs « naturels » de la culture pop. Elles sont banalisées, voire érotisées dans la chanson et les clips et on badine à leur égard dans des sitcoms…''
En ce qui concerne le RAP et le HIP-Hop, je vous l'accorde. Mais la question se pose: les femmes dans ces vidéos-clips sont-elles consentantes? Sont-elle fières d'appartenir à leur MAC-PIMP entre deux notes de musique? Les femmes peuvent-elles disposer librement de leurs corps, même d'un point de vue artistique. Voulez-vous contredire ce droit? À quel moment Est-ce qu'un clip misogyne devient l'apologie du viol?

''Le viol collectif est en nette augmentation partout dans le monde et ce, pas juste en Inde ou dans de lointaines contrées en guerre''
C'est pas parce que 5-6 marginaux imbéciles se rassemblent dans le crime que cela fait en sorte que ce soit admis par l'ensemble de la société.

''Ce matin, comme presque chaque jour, j’ai lu sur Facebook que celle-ci « est une pute car elle couché » et ensuite, que celle-là "est aussi une pute car elle a refusé de coucher »''
Quel est le rapport entre cette immaturité et la notion de viol?

''D’ignares ou imbéciles personnages politiques disent « que des femmes ne peuvent être enceintes suite à un viol… » alors que 32 000 femmes sont, chaque année, enceintes de leur agresseurs  (ÉU)''
Encore une fois Mme Robert, vous nous parlez des américains, soit environ 320millions d'habitants. Sur le lot il est certain qu'il y a une panoplie d'imbéciles, surtout des évangélistes-évolutionistes ayant aucune notion de science. Est-ce le portrait du Québec? Trouvez-moi un politicien québécois qui tiens ces propos ou un politicien canadien, ici il n'y a pas de Républicains incultes à ce point. SVP présentez moi en un.

La planète féminine nourrit en ce moment son imaginaire érotique dans un livre à méga succès, 50 shades of grey, sorte de remake porno combiné de Cendrillon, La belle au bois dormant et Blanche-Neige dans lequel « he is the master and she is the slave"…
Oui l'imaginaire érotique féminin est à ce point tordu, Est-ce la faute au gouvernement, aux associations masculines ou aux gars qui parlent de vagins à la taverne?

Cessons de nous aveugler, la notion de culture du viol n'existe pas au Québec. Le viol est un acte dûment réprimandé par l'ensemble de la société, aucune association ou lobby en fait la promotion. Il y aura toujours une minorité de déchets sociaux mais SVP ne me mettez pas dans le même ensemble statistique qu'eux juste parce que j'ai un pénis. La grande majorité dont je fais parti ainsi que nos institutions s'opposent au viol, alors arrêtez de dire que cette pratique fait parti de notre culture, de notre mode de vie et de nos pratiques régulières légitimes. L'imposture du concept de ''culture du viol'' doit être dénoncée afin d'arriver à des discussions constructives visant à enrayer ce fléau.

C'est avec la vérité et des faits exacts que l'on peut envisager une réflexion portant sur l'avenir de notre société. Ce n'est pas en faisant de touts les hommes (car ils ont un pénis) des coupables par association. Une relation sexuelle sans consentement est intolérable dans une société évolués et la plus-part des hommes en conviennent, alors, svp arrêtez de mettre la même étiquette sur tout les hommes, nous ne sommes pas de connivences avec la minorité de rapaces qui sévissent malgré tout encore aujourd'hui.

Je suis un fils de femme libérée, revendicatrice, fière et accomplie. L'éducation que ma mère m'a donné se répercute vis-à-vis ma fille. Quand j'ai la chance de m'adresser aux gars de son entourage voilà ce que j'ai à dire:

'' C'est son corps, donc c'est ses règlements. J'ai une pelle,un fusil et un bon alibi.''

Alors SVP arrêtez de parler de culture du viol, car quand vous employez ces termes vous faites de moi, mon père, mes amis et mes cousins des coupables. Pourtant nous sommes les premiers à se lever face à ce crime odieux.



P.S Dans un prochain échange Mme Robert, toujours sur le même sujet, il serait intéressant de parler de la complicité des femmes face à ce fléau. Les femmes qui recrutent pour les proxénètes ainsi que les femmes qui ferment volontairement les yeux lorsque la fillette est abusée par le père ou le frère; vous savez, cette femme qui préfère rien voir pour sauver son couple et l'honneur de la famille.

Koriss, j'ai vécu une relation semblable à la tienne, elle avait 4 ans quand c'est arrivé à de multiples reprises. Elle vit toujours avec les conséquences. J'en ai pleuré et j'en ai vécu toutes les émotions possibles. Pourtant cela n'a pas atteint mon jugement, ma logique et mon sens de la justice.












jeudi 28 janvier 2016

Enquête : vous êtes étonnés?

Manifestement, l'émission Enquête diffusée hier soir a enflammé la Twittosphère québécoises. Des centaines et des centaines de tweets ont dénoncé la vulgaire propagande Radio-Canadienne. Avec raison, je dois l'admettre.

Et puis ? Ça vous a fait du bien tout ces tweet ? Vous pensez avoir contribué à changer les choses en prêchant à des convertis sur l'internet? À quoi d'autre vous attendiez vous de la part des relationnistes (payés avec vos taxes) de la famille Desmarais?

Vous pouvez bien vous indigner en 140 caractères autant que vous voulez mais, qu'est-ce que ça va changer?

 ''C'est pas bientôt fini vos gueule d'enterrement? Pas devant les têtes carrées putain. On ne s'écrase pas comme des minables. Vous êtes des rebelles oui ou merde? Un peu de dignité nom de dieu.''                                                        
                                                                   - personnage de  Charles Hindelang dans ''15 Février 1839''

Si vous voulez vous débarrasser des Libéraux, du fantôme Desmarais et du joug canadien ne pensez-vous pas qu'il serait temps de délaisser vos claviers et de passer à l'action?

Car il est là le problème du peuple québécois: beaucoup d'opinions mais aucune conviction. Parce que quand on a des conviction on agît en conséquences. Vous qui supportez P.K.P dans son combat pour l'indépendance. Vous qui avez applaudi le chef du PQ lorsqu'il a osé lever le poing en devenant candidat de St-Jérôme, quand aurez-vous le courage de lever le poing en l'air en regardant vos ennemis politiques dans les yeux plutôt que derrière votre écran d'ordinateur?

Il y a une raison pour laquelle l'indépendance du Québec n'est pas encore un projet tangible:

''Pas assez, t'es haïs pas encore assez. Si tu pouvais les haïr comme moi je les haïs. Tout ce qu'ils nous on fait en Irlande; je les haïs comme tu peux pas savoir. C'est comme le feu, ça brûle.(...) C'est ça votre problème à vous autres: vous êtes pas capable de haïr.''

                                                                             - personnage de Lewis Harkin dans ''15 Février 1839''

Dîtes vous bien une chose, de l'autre bord, dans le ROC et chez les fédéralistes du Québec, eux ils ont pas peur de nous haïr. De l'autre bord, ils ont le courage de leurs sentiments. Face à nous, les maudits séparatistes, ils ont l'audace de prendre les moyens nécessaire pour nous maintenir couchés par terre le pied sur la gorge. Ils n'hésitent même pas à transgresser les lois qu'ils ont écrites pour nous maintenir dans un état de torpeur face à notre destin collectif.

Si vous rêvez encore d'émancipation, de liberté et de pays souverain dîtes vous bien qu'il y a un prix à payer, qu'il y a des sacrifices à faire.

Manifester, Voter, Écrire et Crier: voilà l'illusion démocratique que vous fait miroiter le camp adverse. On peut se régaler chaque matin des écrit de Mathieu Bock-Coté, ça c'est permis par les fédéraleux. Savez-vous pourquoi? Parce que ça ne menace pas la stabilité du régime fédéral qui nous vole depuis 1867.

Pourquoi pensez-vous que la famille Desmarais a permis à un clown comme Justin Trudeau d'occuper le 24 Sussex? Parce que ça fait vingt ans que les indépendantistes font dans leur culottes. Parce que ça fait vingt ans que les souverainistes pensent, réfléchissent et ne posent jamais aucune action concrète qui pourrait les mener au pays du Québec.

Ce ne sont pas les partis politiques ni les institutions qui font les indépendances. C'est la volonté et le courage des peuples. À quoi cela servirait-il de déclarer l'indépendance du Québec si le lendemain d'un référendum gagnant personne n'est prêt à se salir les mains pour défendre cette victoire?

Brisez l'isolement. Sortez de votre sous-sol. Allez vers votre voisin. Organisez votre famille, vos amis, votre rue. Mettez-vous d'accord sur un petit projet concret et passez à l'action. Militez au PQ et faites-vous entendre dans les assemblées de membres quand les choses ne font pas votre affaire. Bref participez concrètement sans avoir peur de franchir les interdits. Fini le virtuel, le véritable concert des nations ce n'est pas internet.