jeudi 18 février 2016

Miville-Dechêne donne raison à Martineau

Vincent Fortier du Huffington Post a réalise la semaine dernière une entrevue avec Julie Miville-Dechêne, présidente du Conseil du Statut de la Femme du Québec. Il en a résulté un article et un vidéo. http://quebec.huffingtonpost.ca/2016/02/11/les-hommes-doivent-porter-le-discours-feministe-dit-julie-miville-dechene_n_9207692.html

L'article est bien écrit et fait du sens. Cependant, les propos tenus par Mme Miville-Dechêne dans le vidéo méritent une réponse. Les absurdités qu'elle énonce doivent être dénoncées si non questionnées.
Ici je ne veux pas faire une thèse sur le féminisme, je veux seulement m'attarder à ce que madame déclare dans la vidéo car le lexique qu'elle utilise est époustouflant.

Prenons les déclarations de Mme Miville-Dechêne et servons-nous de notre tête.

'' Un homme doit s'assurer du consentement de la femme avec qui il a une relation sexuelle et quand elle ne veut pas, même si elle ne le dit pas, quand il n'y a pas de consentement explicite et bien ça peut être une agression sexuelle.''

Est-ce que les femmes sont égales aux hommes? Si elles ont les mêmes droits pourquoi n'ont-elles pas les mêmes devoirs? Une personne qui prône réellement l'égalité n'aurait-t-elle pas dû dire: Une personne doit s'assurer du consentement de son ou sa partenaire...? Selon Mme Miville-Dechêne, une femme n'a même pas la responsabilité de donner ou de retirer son consentement, c'est la job de l'homme. Pour y parvenir elle suggère aux homme de poser la question afin d'avoir une réponse verbale. Messieurs, ne vous laissez pas prendre au piège, une femme qui prend l'initiative de vous enlacer tout en vous caressant l'entre jambes n'est pas nécessairement consentante. Aussi, puisque le consentement peut être retiré à tout moment mais que ce n'est pas la responsabilité de la femme de vous le dire, je vous suggère de poser la question à tout les 3-4 coups de bassin si vous êtes sur le dessus, à tout les 5-6 coups si vous êtes en levrette et à tout les 10 coups si elle vous chevauche. Surtout évitez le sexe oral car trop difficile d'avoir une réponse claire lorsque madame a votre engin en bouche.

'' On dirait que les hommes qui ne sont pas eux mêmes portés à être violents ne sentent pas que c'est leur responsabilité de convaincre les autres de changer d'attitude.''

Ici je dois demander: Qui sont ''les autres'' ? Si je considère que je ne suis pas un homme porté à être violent, SVP Mme Miville-Dechêne expliquez moi comment identifier dans mon entourage les méchants hommes qui auraient une ''attitude'' violente envers les femmes. Car on parle ici d'attitude et non pas de comportements.
Sur quelle planète vit Mme Miville-Dechêne? Croit-elle qu'un gars qui violente sa conjointe ou qui commet des agressions sexuelles s'en vante auprès des hommes qui ne sont pas portés à être violents? Les violeurs, communément appelés ''osti de vidanges'' par la très très grande majorité des hommes, ont cette fâcheuse tendance à s'exprimer sur le sujet uniquement entre ordures. Donnez nous quelques indices madame que l'on puisse identifier et faire l'éducation de ces rebuts. Aussi, donnez nous une piste sur la façon de faire changer d'attitude un gars qui s'exprime grâce à la violence physique ou sexuelle. Quel discours devons-nous lui servir? Est-ce qu'entre Hommes on a la permission des femmes d'utiliser la bonne vieille pédagogie de la tape sur la gueule ou Est-ce trop viril pour notre société matriarcale?

'' Moi il me semble que si il y avait un grand nombre de femmes qui justement avaient des comportements inacceptables, il me semble que j'essaierais de changer ces comportements là.''

Est-ce que Mme Miville-Dechêne est en train de nous annoncer que le Conseil du Statut de la Femme va mettre sur pied une campagne de sensibilisation auprès des femmes afin de les informer que ce n'est pas correcte d'être la complice silencieuse du conjoint incestueux? À quand la conférence qui expliquera aux mères que de protéger un fils qui abuse de sa petite sœur afin de sauver l'honneur de la famille c'est aussi un crime?
Allez-vous dénoncer le double standard qui existe entre les sexes quand on aborde le sujet des agressions sexuelles? Que pensez-vous d'une humoriste genre Amy Schumer qui fait carrière avec des monologues dans lesquels elle décrit ses méthodes favorites pour soûler les hommes et les violer?
Et la on parle seulement de ''comportements inacceptables'', faudrait surtout pas parler aux femmes de prévention. Prendre en main sa propre sécurité ce n'est pas l'affaire des femmes, que les hommes apprennent à se contrôler un point c'est tout.

'' C'est comme si il y avait une espèce de dissociation entre les hommes qui ne sont pas violents et qui ne voient pas leurs responsabilités dans l'idée de changer ces jeunes garçons parce que c'est vraiment jeune qui faut changer les jeunes garçons''

Cette phrase est sublime au niveau du langage. L'idée de base de Mme Miville-Dechêne repose sur un extraordinaire amalgame: hommes et garçons du fait qu'ils partagent un point commun, celui d'avoir un pénis fait en sorte que tous sont violents (ou violeurs). Madame, en toute logique je ne peux pas me dissocier d'un tout ou d'un ensemble auquel que je n'appartiens pas.
Quand vous dîtes '' de changer ces jeunes garçons'' vous insinuez directement qu'à la naissance, dans l'état de nature les garçons sont violents et sont des prédateurs sexuels. Dans la même phrase vous utilisez deux fois le mot changer, cela implique une logique qui semble vous échapper. Si vous voulez m'embarquer dans votre démarche, SVP ne supposez pas d'entré de jeu ce que vous affirmez indirectement. Je suis le premier à accepter mon rôle d'éducation et de sensibilisation contre la violence et les viols. Cependant le rôle des hommes ne se limite pas à instruire les garçons uniquement, les filles aussi doivent être sensibilisées et ce rôle que vous voulez dédier aux hommes appartient aussi aux femmes. Quand vous serez rendu à cette égalité Mme Miville-Dechêne nous pourrons hommes et femmes être partenaires dans la prévention et l'éducation sur le sujet.

La même logique s'applique quand vous dîtes:

'' Moi je pense qu'il faut des modèles comme KORIASS qui montrent aux jeunes de 12-13-14ans qu'il y a d'autre façons d'agir avec les femmes.''

Toujours avec le même raisonnement, Mme Miville-Dechêne sous-entend que la majorité des jeunes adolescents se comportent mal avec les femmes et que KORIASS est l'exception qui confirme la règle. Mais au fond je comprend pourquoi cette ancienne journaliste de Radio-Canada utilise ce langage et ce lexique. Parce que tout son discours repose sur un mythe, celui de la Culture du Viol au Québec.

Bref, si les femmes veulent vraiment que les hommes portent le discours féministe j'ai quelques suggestions à leur faire. Premièrement si vous voulez que les hommes considèrent les femmes comme leurs égales, comportez-vous de la sorte et prenez les responsabilités qui viennent avec vos privilèges. Deuxièmement, modernisez le contenu et le contenant de votre discours, même les femmes en bas de 35 ans ne se reconnaissent pas du tout dans ce féminisme à la tête blanche qui monopolise le discours au Québec. Troisièmement arrêtez de considérer les hommes qui réfléchissent et qui argumentent sur la question comme des ennemis jurés rétrogrades qu'il faut censurer. Arrêtez de penser que pour être politiquement correcte les hommes ont envie de diffuser de la propagande erronée comme l'a fait KORIASS à Tout le Monde en Parle. Les hommes ont très hâte que les Suffragettes arrivent en 2016. Que les femmes assument un leadership cohérent et moderne en ce qui a trait aux revendications féminines et les hommes prendront plaisir à contribuer à l'avancement de la société.

Être victime d'abus sexuels, que l'on soit femme ou homme le problème est le même et dans les deux cas c'est inacceptable.

dimanche 7 février 2016

Mme Robert, au Québec, la Culture du viol n'existe pas.

D'entrée de jeu je vous l'affirme et vous le confirme: je ne suis pas féministe, je suis humaniste.

Ce soir, Tout Le Monde En Parle a diffusé une émission au contenu hautement féministe. Ce qui m'a valu un bref échange courtois avec Mme Jocelyne Robert, sexologue émérite et féministe dans l'âme.

Nos quelques tweets ont tourné au tour du sujet de la ''culture du viol'', phénomène corroboré par Koriass sur le plateau de l'émission. Mme Robert m'a fait parvenir un texte qu'elle a publié sur le sujet: http://jocelynerobert.com/2013/04/17/oui-nous-vivons-dans-une-culture-du-viol/ .
Il y a aussi le texte de Koriass dans Urbania http://urbania.ca/210104/je-connais-une-fille/

Bref, je souhaite répondre aux féministes (femmes ou hommes) qui font fi de la logique et des faits.

Mon affirmation: La culture du viol n'existe pas au Québec, foutez moi la paix!

Quand on utilise des mots, il faut savoir ce qu'ils veulent dire.

Parlons de Culture, que sont la culture et le culte, deux mots de même racine qui se complètent dans la langue?

Culture:  1- Ensemble des structures sociales et des manifestations intellectuelles qui définissent un groupe, une société par rapport à une autre. Produite et diffusée à l'intérieur de l'ensemble du public par les moyens de communication de masse. 2-Ensemble des connaissances acquises dans un ou plusieurs domaines.

Culte: Vénération, attachement porté à qqch. Admiration et approbation systématique.

Avons nous au Québec des institutions, un système et un discours qui promeuvent le viol? NON

Nos institutions font en sorte que le viol est illégal, il n'existe pas de structure vouée à la perpétration de viols (exception qui confirme la règle: les églises catholiques) et il n'existe pas d'écrit socialement accepté qui fasse la promotion du viol.
En fait, moralement parlant, les habitants du Québec, hommes et femmes dénoncent et s'opposent en très grande majorité au concept de viol. Trouvez moi une seule personne dans la Belle Province qui ait le courage de faire l'apologie du viol sur la place publique. Si cette personne existe elle sera rapidement lapidée sur la place publique.

Mme Robert énonce dans son texte une série de cas les plus tristes les uns que les autres. Des cas véridiques certes, mais contrairement à ce que l'auteure pense, ce sont des cas anecdotiques. Des anecdotes déplorables, frustrantes et condamnables. Cependant, la liste de faits énumérés pour illustrer la ''culture du viol'' ne tiennent pas la route.

Allons-y point par point et déconstruisons le concept de ''culture du viol''.

''Moins de la moitié des agressions sexuelles sont rapportées''
Statistique sortie de nul part, impossible à prouver vu l'absence de source crédible.

''Seulement 3% des hommes et garçons qui commettent des agressions sexuelles passent ne serait-ce qu’un jour en prison''
Mme Robert parle des USA. Avez-vous la moindre notion de ce qu'est la justice universelle dans un système de droit qui se respecte: Innocent jusqu'à preuve du contraire. Avec la science d'aujourd'hui, un viol ça se prouve hors de tout doute raisonnable et les juges ne font pas parti d'une conspiration visant à absoudre les violeurs.

''Le GHB (drogue du viol) est en nette hausse et propension sur les campus et dans les bars. Les signalements à cet égard ont doublé durant les derniers mois et ce, malgré que les traces de cette substance s’effacent après quelques heures dans l’organisme''
Oui cette drogue coute de moins en moins cher et est de plus en plus accessible sur le MARCHÉ NOIR. Certains couples l'utilise de plein gré pour diminuer les inhibitions. Oui certains trous de culs se servent de cette drogue pour commettre leurs crimes odieux sans impunités. La majorité des hommes non-violeurs sont-ils responsables de cette manigance? Encouragent-ils ce procédé? Non.

''La popularité du GHB montre bien que le viol ne survient pas « spontanément" comme le prétendent certains et qu’il est, est au contraire, planifié et organisé.''
Oui les vidanges de violeurs ont la capacité de préméditer leur crime. La capacité de préméditation d'un crime fait-elle en sorte que le crime soit acceptable pour la société?

''Le nombre d’agressions sexuelles signalées n’a pas diminué sur les campus collégiaux et universitaires au cours des 20 dernières années.''
Encore une ''statistique'' américaine qui ne vaut rien au Québec. Mais admettons que oui. Le fait que le nombre d'agression sexuelles signalées n'a pas diminué, cela fait-il en sorte que la société admette
et facilite ce geste sans impunité?

''L’hostilité prévaut encore bien souvent à l’égard des victimes et les justificatifs abondent du côté des agresseurs.'' De quelle hostilité parlez-vous Mme Robert? Deux trois mon-oncles comme Réjean Tremblay qui défendent Marcel Aubut ne font pas de l'ensemble de la société des moutons qui persécutent les victimes tout en valorisant les agresseurs.

''Il y aurait 2 à 8% de faux signalements d’agressions sexuelles sur les campus alors les étudiants pensent que 50 % des plaintes pour viol sont fausses  (ÉU)''
Encore une ''statistique'' américaine. Mais peu importe. Si il y a de 2à8% de fausses accusations d'agressions sexuelles, est-il normal pour le commun des mortel de se dire: attendons un semblant de preuve avant de condamner un ''innocent''. N'Est-ce pas la base de la logique en matière de droit et de justice. Rien à foutre de l'opinion des étudiants, qu'en disent les juges et jurys?

''La plupart des images et scènes sexuelles en libre circulation, et surtout dans la pornographie sur Internet, mettent en scène des femmes et jeunes filles qui subissent cette violence et semblent s’en délecter ( agressions, agressions de groupe… ) ou « au mieux », qui sont des choses, objets sexuels instrumentalisés''  La phrase est lourde: ''mettent en scène des femmes et jeunes filles qui subissent cette violence et semblent s'en délecter.'' Qui subissent quelle violence? Quels sites pornographiques consultez-vous Mme Robert pour y voir des femmes violées à l'écran. De quelle violence nous parlez-vous au juste? Moi qui pensait qu'une des vertus du féminisme était de laisser les femmes disposer de leurs corps librement. N'Est-ce pas le cas lorsqu'une femme signe un contrat avant de performer devant la caméra?

''C’est à ces images que les enfants et les adolescents se réfèrent, à un âge où ils ont aussi malléables que de la cire chaude, pour assouvir leur légitime curiosité sexuelle'' J'ai fait mon éducation sexuelle avec Bleu Nuit et le catalogue Sears section brassières, cependant, si j'avais 14 ans aujourd'hui et que je passais au travers ma puberté grâce à internet: dans la pornographie que je visionnerais je verrais des femmes très, même trop cochonnes pour la vrai vie. Oui cela serait un handicap dans ma conception des relations sexuelles. Mais cela ne ferait pas de moi un violeur. Cela ferait de moi un adolescent frustré de ne jamais rencontrer de nymphomanes aussi fameuses que sur YouPorn. La pornographie influencerait une partie de mon jugement sexuel, mais la pornographie ne ferait pas en sorte que je devienne un prédateur, la porn n'est pas un système qui met en valeur les relations sexuelles non-consentantes.

''Il se vend sur Amazon des jeux « simulateurs de viol »''. Oui et....? En tant que sexologue, Mme Robert vous devez savoir que la simulation de viol est l'un des fantasme les plus populaire chez les femmes. La simulation de cet acte entre deux adultes consentants est-elle immorale et condamnable?
Il y a des millions de femmes sur la planète qui ont lu Fifty Shades of Grey , la chatte tellement mouillée qu'il leur suffisait de se glisser le doigt dans la fente pour tourner avec les pages du livre avec facilité. Cela fait-il de ces millions de femmes des complices de la ''culture du viol'' ?

''De plus en plus de firmes et marques ( esthétique, vêtements, parfum, coiffure, chaussures) mettent en scène des scénarios publicitaires, à peine voilés, d’agression sexuelle'' Nommez moi deux marques de commerce SVP. Voulez-vous qu'on parle des publicités où les hommes ne sont que des objets insignifiants aussi?

''La violence et l’exploitation sexuelles sont devenues des  dispositifs « naturels » de la culture pop. Elles sont banalisées, voire érotisées dans la chanson et les clips et on badine à leur égard dans des sitcoms…''
En ce qui concerne le RAP et le HIP-Hop, je vous l'accorde. Mais la question se pose: les femmes dans ces vidéos-clips sont-elles consentantes? Sont-elle fières d'appartenir à leur MAC-PIMP entre deux notes de musique? Les femmes peuvent-elles disposer librement de leurs corps, même d'un point de vue artistique. Voulez-vous contredire ce droit? À quel moment Est-ce qu'un clip misogyne devient l'apologie du viol?

''Le viol collectif est en nette augmentation partout dans le monde et ce, pas juste en Inde ou dans de lointaines contrées en guerre''
C'est pas parce que 5-6 marginaux imbéciles se rassemblent dans le crime que cela fait en sorte que ce soit admis par l'ensemble de la société.

''Ce matin, comme presque chaque jour, j’ai lu sur Facebook que celle-ci « est une pute car elle couché » et ensuite, que celle-là "est aussi une pute car elle a refusé de coucher »''
Quel est le rapport entre cette immaturité et la notion de viol?

''D’ignares ou imbéciles personnages politiques disent « que des femmes ne peuvent être enceintes suite à un viol… » alors que 32 000 femmes sont, chaque année, enceintes de leur agresseurs  (ÉU)''
Encore une fois Mme Robert, vous nous parlez des américains, soit environ 320millions d'habitants. Sur le lot il est certain qu'il y a une panoplie d'imbéciles, surtout des évangélistes-évolutionistes ayant aucune notion de science. Est-ce le portrait du Québec? Trouvez-moi un politicien québécois qui tiens ces propos ou un politicien canadien, ici il n'y a pas de Républicains incultes à ce point. SVP présentez moi en un.

La planète féminine nourrit en ce moment son imaginaire érotique dans un livre à méga succès, 50 shades of grey, sorte de remake porno combiné de Cendrillon, La belle au bois dormant et Blanche-Neige dans lequel « he is the master and she is the slave"…
Oui l'imaginaire érotique féminin est à ce point tordu, Est-ce la faute au gouvernement, aux associations masculines ou aux gars qui parlent de vagins à la taverne?

Cessons de nous aveugler, la notion de culture du viol n'existe pas au Québec. Le viol est un acte dûment réprimandé par l'ensemble de la société, aucune association ou lobby en fait la promotion. Il y aura toujours une minorité de déchets sociaux mais SVP ne me mettez pas dans le même ensemble statistique qu'eux juste parce que j'ai un pénis. La grande majorité dont je fais parti ainsi que nos institutions s'opposent au viol, alors arrêtez de dire que cette pratique fait parti de notre culture, de notre mode de vie et de nos pratiques régulières légitimes. L'imposture du concept de ''culture du viol'' doit être dénoncée afin d'arriver à des discussions constructives visant à enrayer ce fléau.

C'est avec la vérité et des faits exacts que l'on peut envisager une réflexion portant sur l'avenir de notre société. Ce n'est pas en faisant de touts les hommes (car ils ont un pénis) des coupables par association. Une relation sexuelle sans consentement est intolérable dans une société évolués et la plus-part des hommes en conviennent, alors, svp arrêtez de mettre la même étiquette sur tout les hommes, nous ne sommes pas de connivences avec la minorité de rapaces qui sévissent malgré tout encore aujourd'hui.

Je suis un fils de femme libérée, revendicatrice, fière et accomplie. L'éducation que ma mère m'a donné se répercute vis-à-vis ma fille. Quand j'ai la chance de m'adresser aux gars de son entourage voilà ce que j'ai à dire:

'' C'est son corps, donc c'est ses règlements. J'ai une pelle,un fusil et un bon alibi.''

Alors SVP arrêtez de parler de culture du viol, car quand vous employez ces termes vous faites de moi, mon père, mes amis et mes cousins des coupables. Pourtant nous sommes les premiers à se lever face à ce crime odieux.



P.S Dans un prochain échange Mme Robert, toujours sur le même sujet, il serait intéressant de parler de la complicité des femmes face à ce fléau. Les femmes qui recrutent pour les proxénètes ainsi que les femmes qui ferment volontairement les yeux lorsque la fillette est abusée par le père ou le frère; vous savez, cette femme qui préfère rien voir pour sauver son couple et l'honneur de la famille.

Koriss, j'ai vécu une relation semblable à la tienne, elle avait 4 ans quand c'est arrivé à de multiples reprises. Elle vit toujours avec les conséquences. J'en ai pleuré et j'en ai vécu toutes les émotions possibles. Pourtant cela n'a pas atteint mon jugement, ma logique et mon sens de la justice.